PHANTOM

PHANTOM
visions nocturnes: PHANTOM

dimanche 25 décembre 2011

secret malin...

que se passe t'il ? les maux n'ont plus rien à dire, qu'arrive t'il ?

les mots s'éloignent de moi, ils n'ont plus rien à dire,

 et je m'accroche à ses discours. pardonnez moi, je balance entre terre et cieux,

je ne comprends plus rien.

 c'est un plaisir malin que je garde en moi, un secret malin, qui fait parler d'autres qui n'ont rien à y voir.

 elle me balance entre marées et vents, je n'entends plus rien,

 pas de flot mais d'ondes qu'elle seule connait.

mais je garde en moi, ce plaisir malin, ce secret malin qui m'aligne entre deux riens,

qui sont si envoutant, et qui m'étirent jusqu'où, diantre peut être là où je n'en vaux pas la peine.

et je défile, entre deux riens qui me suffisent tant que je peux entendre sa voix.

qu'il est bon, de garder en moi, ce secret malin qui m'aligne,

ce plaisir qu'elle seule, m'entendra le conter, avec qui je le partagerais.

dieu que c'est bon ces sentiments qui s'entêtent à rester embrouillés,

dieu que j'ai peur de me réveiller un matin, ayant perdu ce grain de folie.

je veux perdre ce moi, et ne rester qu'un peu d'elle, et m'accrocher sur son chemin.

et vous qui me regardez, ne vous étonnez pas si je garde en moi ce secret,

ce plaisir malin, qui m'aligne et m'étire au gré de nul part.

j'espere y rester éloigné, aussi prés que cela me rapprochera d'elle.

c'est un secret malin qui me laisse froler ce plaisir,

je le garde au fond de moi, pour m'éloigner de ces ombres

qui m'ont fait garder l'envie d'aller plus loin.




dimanche 18 décembre 2011

du temps sans demi-mesure....

il est trop tard, pour me parler de l'infini, tant aujourd'hui plus rien ne se termine.

plus personne ne finit, plus rien n'est achevé sinon ces erreurs qui meurtrissent,

et dans le ciel, tant de rondeurs, et sur une seule nous tournons,

après tant de raccourcis, voulant rattraper un n'importe quoi.

pas d'infini, il est trop tard, il ne nous reste que des demi-mesures.

certains disent que la vie est un sanctuaire, d'autres qu'elle est belle,

mais moi, je dis qu'elle est en suspension, pas besoin d'aimer,

si plus rien n'aboutit.

le musicien compose, le poéte s'écrie mais que va t'il rester?

si l'infini choit, si le temps se pose et que les mesures se brisent.

j'ai voulu prendre tant de raccourcis, et mes envies se sont dispersées,

ne me parlez pas d'infini, tant rien n'est encore commencé.

il n'y a plus que ceux qui se cherchent, ceux qui cherchent,

et moi, je ne vois plus que des suspensions, mourir avant de vivre.

à quoi bon une vie qui soit dans les failles des mesures qui saignent,

nous pouvons nous retourner, mais tous ces raccourcis nous perdent.

mourir avant de vivre, et s'accrocher aux mesures,

ne me parlez pas de l'infini, si tout n'est que moitié

et que le silence tourne en rond dans mon coeur.

vendredi 16 décembre 2011

l'emprise


laisser les discours basculer en arriere et profiter que la raison tombe à l'eau,

pour retrouver les pensées qui m'ont fait oublier les mots qui m'emmelent.

je ne veux pas prendre la fuite, mais justement un arret sur le temps,

celui qui me laissera profiter des moments en émoi lorsque

nos levres se tairont, scellées par les vents de nos passions.

le temps n'a de cesse et le feu m'empresse, j'ai le corps qui rend l'âme.

ma belle, nos vies sont prisonnières mais nos corps se libèrent

lorsque nos flammes se déclarent et que les chaires se délient.

point d'interrogation mais tant d'effets en suspension, attendant que nos extases s'exclament!

laissons nos corps se défier sans retour ni point de chute,

car j'ai le corps qui rend l'âme et les mots entre ô et souffles chaud.

point d'hérésie ni d'hystérie, l'amour est bien trop lâche,

mais que passions et temps hors la lois, j'en défies les voies d'antan,

d'immaculée à puretée, j'en déroge les voeux et gardes les miens.

point d'interrogation que la réponse ne rende soumission,

mais je veux tant garder les points de suspensions entre nous.

qui me rappellent au plus profond que le plaisir en exclamation

ne s'achévera pas tant que d'accord, nos chaires se défieront.


lundi 12 décembre 2011

les voies angéliques


 je ne sais pas pourquoi, de ce moment j'enleverais cet entre
pour ne plus garder que ce moi en vous, ce nous qui n'est autre.
il n'y a plus aucun sens à la lecture de la bienséance,
mais simplement un désordre qui nous est si chaire.
et au vent d'un  parfum de soie,
j'ai déposé l'intime, je repousse la fin de ces voies angéliques.
 à deux, nous chasserons l'extreme pour gagner le temps d'aller plus loin.
gardons aujourd'hui dénudé de son aube et son aurore
et laissons lui le temps de s'amuser et perdre la raison.
car mon ame paresse au gré de vos caresse,
et mes mains gouttent enfin l'infinie, trichant pour mieux vous découvrir
en glissant par des voies angéliques, celles qui me retiennent d'aller trop vite.
de la parresse, mon âme se met en émoie
et de vos carresse, j'en retiens la sagesse du plaisir,
que l'on voudrait toujours, sans soumission mais avec passion.
ne me parlez pas d'amour, celui qui promet l'essentiel remord,
plongeant petit à petit les sens dans l'indifférence.
n'oubliez pas que toutes les voies célestes ne ménent pas aux mêmes cieux,
et restons sur ce moment, qui nous méne à l'envie.
diable aux corps, nous plongerons dans le même ciel.

ce qui...

ce matin, j’ai pensé jeter toutes ces rayures qui brulaient ma peau, brouillon de chaire, mon corps se pause en discontinu. depuis que je suis venu, depuis le temps que j’ai déchiré ce brouillon, mais que penser à travers ces foules qui me poussent et rient de me voir m’enfoncer dans le vide. et je m’ennuie, révant trouver un placebo dans ce sentiment qui me tend les bras, m’attirant dans sa folie, me laissant perdre pied, diable que l’eau devient trouble! j’y trouve cet élixir, parfum de non retour, l’amour périt et perd de mes envies. plus de rêves mais simplement quelques attentes pour rendre hommage à l’histoire qui me mord le sang, à la dérive qui me prend, qui saigne mon temps. je marche sur cette ligne que retient quelques points, points d’être moi-même. ce matin, j’ai décidé garder dans mes les épines de cette rose au coeur perdu, tentant garder ce cher souvenir à travers la douleur qui me reste. je cherche ce placebo à travers ce sentiment qui m’enveloppe, lui-même trainant ses chaines, à temps avant que je ne réalise que l’inconscience fait naufrage et me laisse m’enfoncer à travers l’orage. parce que dans ma tête, il y a quelques clacs, ce sont les genres qui dérapent, l’amour qui se froisse enveloppé de la mort qui se gondole. les genres se lassent, les anges passent et je goûte à ces eaux, dieu! qu’elles me semblent lourdes et se troublent encore et plus. les anges passent, dieu trepasse et diable! j’en passe.