PHANTOM

PHANTOM
visions nocturnes: PHANTOM

mardi 17 avril 2012

envers et vent de soi...

là-haut sur les collines, au nu de mes sentiments, j’abandonne ce qui m’a fait mal, autrefois, d’antan sur les passés simples de ma vie. l’âme n’appartient plus au mortel, et aujourd’hui je ne sais si je suis l’un ou l’autre ni même avoir été l’un d’autre eux. j’ai abandonné le bateau ivre de mes rêves et laissé s’éteindre le phare, il ne me reste plus que le son de la mer qui pleure et s’abîme contre les rochers. le présent m’est imparfait et le passé composé de mes erreurs! mais vers qui porter l’espoir d’un lendemain qui ne sera bafoué d’aucun sacrifice? j’ai traversé les temps qui m’ont été donnés, et il ne me reste plus qu’à fuir au travers du prochain moment. mais à cet instant, au nu de mes sentiments, je pleure avec la mer, qui ne cesse de couvrir les rochers des années passées de ses flots d’amertume et des regrets d’existence qui ne seront sans doute, jamais oubliés ni éffacés tant que les gens m’accuseront d’exister. et je suis triste en sentant les vents d’émois caresser ma peau fanée, et je tais les vents d’effrois passant au travers de ma vie. le bonheur est chanté, l’espoir est dansé mais je ne sais plus que me taire. et je pleure les cris qui étouffent ma gorge, et je pleure tant la douleur me trahit. mais je garde ma haine, jusqu’à ce que la mort nous sépare. MEA CULPA

2 commentaires:

  1. Bonjour Phantom,

    bien triste constat, d'une vie qui ne veut plus voir que l'espoir demeure. Comprendre que l'on peut oublier ce mal qui ronge de l'intérieur et voir que si le passé a été imparfait, le futur demeure, l'espoir du bonheur sans cesse renouvelé, peut atteindre tous les êtres, ne faut-il simplement ne pas voir tout en noir et croire encore que tout est possible, afin de garder L'espoir de voir la lumière qui est en chacun de nous ?

    Beau texte, mais tellement triste !

    Amitié, Helene

    RépondreSupprimer
  2. Bonsoir Phantom,
    Tristesse de la vie et de ses aléas qui nous accablent et laissent des traces indélébiles. Les meurtrissures ne guérissent jamais, nous sommes marqués au fer rouge mais ne craignons pas l'avenir, l'espoir est notre unique flamme qu'il est bon d'entretenir pour retrouver un souffle de vie et des couleurs.
    Bisous velours
    Bonne soirée
    Danièle

    RépondreSupprimer