EMOIS DE CHAIRES....

quand l’extase s’enlace et que le moment oublie ses inhibitions,

l’envie prend le pas, et la chaleur fait main basse sur vos éloges, madame.

que de plus, sinon de moins que ces outrages recouvrant vos épaules,

ces guenilles soit dit en passant vous servant d’habits.

oublions l’amour, elle n’est qu’interdit mais avant cela pardonnez la,

s’il y a bien longtemps qu’elle ne sait plus ce qu’elle dit.

mis à nu et de corps liés nous couvrirons la tempete sur l’encens de nos voies,

chavirant entre voix des enchantements et périples entre soies et merveilles.

j’ai choisi l’illégitime, et pris le chemin des incertitudes, envers et pour le plaisir.

que dieu s’en lasse, je trouverais bien le repos

lorsque l’extase ne sera plus que souvenir,

que dieu doute, mon amour reste charnel et ma foi sans aucune prière.

mais que dieu se fache, il n’en sera le plus malin

nous destinant à s’aimer les uns et les autres.

des jeux interdits, fanfaron, j’aimerais en être.

mais peut importe le personnage que je suis,

entre votre âme et vos états, je serais libertin.

jamais le plaisir ne se cache, et je vous verrais bien dans l’extase,

du jeux d’émois au feu qui est en moi, je me donnerais à vous.

diable que de promesses, mais vos rondeurs m’enchantent,

ces jeux sont faibles et courent vers les interdits

nous ramenant à la folie de nos chaires et tendres inconvenues.

l’extase n’est pas un langage et jouir non plus le point final,

seul l’union entre vous et moi restera au sein de nos pensées.