le désir encensé...

se lasser de Casanova et passer à Sad, oublier l’effeuillage

pour se livrer à la morsure des entrailles,

quand l’amour n’est plus roi, quand le désir rend l’âme

et que l’on garde des traces et des à priori sur les chemins.

certains se livreront à d’autres batailles alors que d’autres,

ne feront que repenser à tant de voyages et passages idylliques

sur ce qu’ils appellent l’inoubliable.

symbolique est le nom de Sad, mais qui sait s’il n’a été

que le mirroir sans teind des allées et venues entre chasteté et valeurs perdues?

de Casanova, l’orgueil s’épanouit et légion font les conquêtes même si

entre deux corps, l’union est bréve et au plus loin, l’extase reste descent

s’il n’y a outrage au  témoin qui faillit à son amour, qui voit ses voeux bafoués.

ci-gît l’amour et aussi bas, se trouve la bréche de nos désirs,

et ainsi soit la chaire de mes pensées, de ces mots dont j’envie l’existence.

je prends garde à l’amour, mais je faiblis à tant de désirs,

que seule une femme pourrait freiner l’explosion,

et les garder en éclosion pour si longtemps et au plus haut de mes ardeurs.

et de là en vain, puis d’ici vers les nuits,

se partagent si loin entre vents et nuages, mes fantasmes et douceurs affolés.

                                                           Au nom de mes sens affolés

                                                          et de tant de plaisirs enfouis

                                                           dans le trépas de ma liberté,

                                                          j’attends vaillant et serein

                                                           le temps de vous aimer.