epitathe....

j’ai oublié de vous écrire, mais je sais qu’il est temps aujourd’hui,

de passer vous dire au revoir de passer vous dire bonsoir.

peut être qu’il n’est pas encore temps de ne laisser place qu’à de vieux souvenirs,

qui nous feront tourner en rond, comme des chevaux de bois.

je ne veux rien déclarer, ni me faire pardonner des moments

que je veux garder en moi.

par ces mots, je ne veux pas tourner la page mais par ces lignes,

je laisserais s’enfuirl’envie de me donner encore une fois,

le droit de vous aimer, n’essayez pas de me retenir.

aujourd’hui n’a plus le temps et hier n’a pas pris la peine d’écouter

ma voix crier mon désespoir.

et demain n’est plus là que pour me laisser mourir,

sans me dire pourquoi ni comment

ce moment est venu, ni si ce n’était qu’un nouveau début.

je n’ai pas peur de la faucheuse des temps, mais simplement de la decevoir.

et c’est pourquoi, n’ étant qu’un simple homme, je mettrais mes plus beaux habits,

pour cacher ce que je ne peux plus voir, dans aucun miroir.

ne pleurez pas sur ma vie, rien ne sert de tourner en rond

et laissez fuir ses chevaux de bois, qui ne sont que des souvenirs.

le temps n’est ni à dieu ni au diable, mais à moi qui ne sait plus ce qui est à dire.

mon épitathe ne sera pas la trace de mon passage,

mais bien du moment où je suis parti,

et avec les chevaux de bois qui se sont enfuis,

j’ai laissé les souvenirs.