PHANTOM

PHANTOM
visions nocturnes: PHANTOM

mercredi 22 août 2012

envers et contre soi...


de quoi avoir peur, en cet instant que je deteste?
je ne sais plus de qui est la faute, ni d'ailleurs, si cela est une faute,
mais je suis en cet instant, de ce moment haïssable et sans foi de l'avenir.
je n'ai pas peur de la page blanche, mais simplement de ne plus avoir rien à dire.
à  quoi bon avoir la force, si l'on ne sait méme pas contre qui se battre.
j'ai perdu, je l'avoue mais je ne sais si un jour je renaitrais,
j'ai vendu, je ne saurais le nier, ma fierté de vivre.
et à tous les précheurs des temps pour le bien,
je ne sais que leur repondre si ce n'est que
le bien ne peut exister sans le mal, alors faut il vraiment choisir?
il m'a été enseigné le bien, mais était ce vraiment celui que je devais vivre?
il m'a été enseigné la justice, mais était ce vraiment, celle à  laquelle je devais obeir?
je n'ai pas peur de la page blanche, mais simplement de ne plus avoir rien à dire.
certains parlent de leur créateur, mais moi, je me suis arrété aux discours
que d'autres faisaient sur les créatures du créateur que je ne connais pas.
à  quoi bon chercher en vain, si la question ne se pose même pas.
à force d'avoir mal, j'ai caché mes maux derriere des syllabes,
à  force de vouloir me relever, je n'ai plus pu retrouver l'équilibre.
je n'ai pas peur de la page blanche, mais simplement de ne plus avoir rien à dire.
et j'ai peur que mes questions ne trouvent leurs réponses,
tant, je ne sais si je peux exister sans requétes ni recherches.
et si la page blanche ne me fait pas peur,
peut être que les mots viendront à  me manquer.
et alors peut être, saurais je enfin si le plus important
est la réponse de ma question, ou alors la question qui m'a tant troublée.

L'hérétique...


quitter l'avenir pour mieux se rappeler les souvenirs loin des faux,

et revenir vers le présent pour à nouveau chérir les temps de la vie.

mais à vous qui me voyez tel un maudit, je tiendrais ce discours

que depuis longtemps, j'aurais dû vous tenir:

bannissez mes prières, si le coeur vous en dit,

jetez mon âme au bucher si la foi vous le prédit,

mais laissez moi l'esprit de vous mépriser.

que la foi s'en aille, je garderais l'hérésie pour mieux chanter la folie,

et garder l'innocence des crimes que vous avez commis.

pensez vous être de justice ou simplement des justes?

quelle hérésie mon frére, de rester auprés de vous,

quelle heresie ma soeur, de garder l'amour que vous m'aviez vendu!

le sang qui coule sur les ailes de l'ange, ne serait être lavé par vos mensonges,

et l'amour resterait meurtrie de vos serments, si vous gardiez la lumière.

je quitterais les chemins que vous avez creusé, sans un cri,

mais je garderais la vie, dans les chants de l'envie.

retenez ces mots, même si jamais, vous ne m'avez compris,

ne pardonnez pas mon offense, je sais que mes maux m'ont déjà bien meurtri.

je vous tire ma réverence,

l'hérétique qui vous bannit.

mercredi 16 mai 2012

folle amertume...


je traine les chaires de mon passé, sur le bord des avenues d’un perdu.
peut être qu’un jour, un vagabond me donnera enfin la réponse
à tant de questions, que je ne sais si elles le sont vraiment.
je ne cesse de penser que l’enfer du paradis, me serait interdit,
mais devrais je, pour autant suivre le chemin du paradis de l’enfer?
oui, je vous l’avoue, ces quelques mots, me font tourner en rond.
par erreur j’ai suivi l’allée des rêves et merveilles de la vie,
mais bien vite, je me suis aperçu que c’était un sens interdit.
à force de lutter contre le vent, j’ai butté sur un contre sens,
qui en fait, allait bien vite devenir l’allée des non sens.
j’ai pourri la vie de ceux qui voulaient m’écouter.
car mes mots, jalonnés de tant de maux, empoisonnaient
bien vite les paroles du sage qui croisait mon chemin.
tous ces discours m’on bien vite fatigué et c’est pour cela,
que j’ai préféré garder en mon âme et conscience
les images de mon passé si loin et incertain.
la vie est bien triste, lorsqu’elle vous jette à la figure
tant et tant de sinistres que l’on ne pense plus qu’à baisser les armes.
la vie m’a bien planté dés l’instant où je lui ai lancé mon premier regard.
et la nuit est tombée, lorsque j’ai demandé, qui suis-je.

mardi 8 mai 2012

le fantasme...


parfois, je pense qu’il me serait vain de le faire vivre pour continuer à nourrir mon envie.
mais bien souvent, ma faiblesse reste proche de la tentation et me pousse à le réveiller.
c’est un désir, un besoin mais parfois une simple envie, d’ailleurs il m’est arriver de le hair.
n’allez pas penser que je me contredis, c’est simplement lui qui me rend la vie impossible.
me croyez vous? je n’en suis guère si sûr mais je vous l’aurais dit.
l’âme restera à jamais le feuillage d’où naissent les sentiments,
et ses racines, bien souvent, attachées à la boite de pandore.
mais je m’éloigne, et je sais qu’il me poursuivra à l’infinie,
alors que si je retourne en arriere, lui aussi reviendra et je ne pourrais pas l’oublier.
l’apprivoiser? non! lui être soumis? je ne sais si cela sera bien vu.
je l’ai comparé à une rose, et je me suis dit que sans ses épines,
celle ci serait bien triste.
alors, j’ai à nouveau penser à lui, et là j’ai compris,
que sans ses interdits, il ne serait pas lui.
peut être, aller vous trouver mes paroles bien légères? certes,
mais sachez qu’il me pose bien des alléas.
car c’est un jeu, celui de l’âme. c’est un fantasme
et je ne sais si je serais vainqueur en l’étouffant, le vivant ou simplement en l’oubliant.
je vous parlais bien des fantasmes, mais je ne sais si je peux vous les avouer.

mercredi 2 mai 2012

parole...


j’aimerais tant connaitre l’âme de tous et à chacun.
me mettre à les dévétir, et garder leurs charmes pour moi seul!
m’emparer de leurs mysteres et de la chaleur de leur robe d’antan.
il serait si bon de preserver leur sens, celui qui leur fût donné au début.
joüir de leur indescence, voler l’intimité de leur incandescense.
mais sachez également qu’à ce jour,
que l’un de mes sens est né de ceux qui m’ont laissé jouer
de leurs non-sens et des contre-sens de leurs verbillages.
tant de fois, ils m’ont fuit, autant de fois j’ai voulu les rattraper.
que j’aime les entendre lorsqu’ils sont à l’état brute,
que j’aime les redire lorsqu’ils sont dans tous leurs éclats.
dites moi que je peux les garder, dites moi qu’ils sont à moi,
je veux les aimer dans tous leurs états, dans tous leurs éclats.
sensuels, idéal, mais parfois cruels je ne peux m’en séparer.
ils sont le miroire, l’armure et le coeur de mes chaos,
lorsqu’il y a tous ces maux et que je veux les pleurer.
ce sont bien les mots, que parfois j’ai envie de crier!
que les maux sont fort, et leurs miroirs bien trompeurs,
les paroles restent d’or trempées dans les mots interdits.
mots dits, parfois maudits et souvent égarés,
j’aime tant jouer de leurs défauts envers ceux qui me semblent faux.
j’aime les mots, même ceux qui m'ont trahi...
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vendredi 27 avril 2012

à postériori...


à l’encre de ma plume, je salis l’innocence de cette feuille blanche,
à l’ancre de mes maux, je salue ceux qui m’ont fait mal.
mais de mon écriture, j’en fais serment, je n’oublierais pas ceux qui m’ont aimé.
si la vie n’a pas eu le temps de me laisser visiter les plaisirs hurlants,
je ne lui en voudrais pas, car je sais que maintenant, le soleil n’est plus que couchant
et que mes rêves d’enfant ne resteront que des souvenirs d’antan.
la vie suit le vent soufflant dans les voiles de mon navire.
alors que le chant des sirenes sont devenus les pleurs d’un homme souffrant.
d’hier je suis passé, d’aujourd’hui je suis vivant mais demain je serais absent.
à l’encre de ma plume, je salis l’innocence de cette feuille blanche,
sans savoir vers quel port je lancerais l’ancre de mon temps.
et si demain vivra, mon souvenir rendra pour beaucoup l’âme.
et si le passé s’effacera, je n’en nierais pas pour autant mes erreurs.
de mon encre, je salis l’innocence de cette page blanche,
et de l’ancre de mes mots, je m’éteins.
mais de mon ecriture, j’en fais serment, je n’oublierais pas les miens.
au revoir ma belle, de vous, j’ai connu l’amour,
au revoir ma douce, vivez jusqu’apres ces lendemains
qui vous rappelleront à nos souvenirs.
adieu l’ami, j’ai aimé nos festins,
adieu l’ami, sans vous, je n’aurais su partager mes souvenirs d’avant.
à l’encre de ma plume, je mets fin mon chemin,
à l’ancre de mes maux, je vous quitte.
mais de mon écriture, j ‘en fais serment, je ne vous oublierais point.
il est temps de mettre un terme, et à l’aide de cet encre de signer d’une virgule,
le temps de prendre mon dernier souffle pour oublier ce qui vient,
ce moment où le regret laisse place à l’absence et l’instant à l’incertain.
les bougies se sont éteintes, je dois poser ma plume
au nom des vents et des oublis,
mais de vous aussi,
je vous salue la vie.
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mardi 17 avril 2012

envers et vent de soi...

là-haut sur les collines, au nu de mes sentiments, j’abandonne ce qui m’a fait mal, autrefois, d’antan sur les passés simples de ma vie. l’âme n’appartient plus au mortel, et aujourd’hui je ne sais si je suis l’un ou l’autre ni même avoir été l’un d’autre eux. j’ai abandonné le bateau ivre de mes rêves et laissé s’éteindre le phare, il ne me reste plus que le son de la mer qui pleure et s’abîme contre les rochers. le présent m’est imparfait et le passé composé de mes erreurs! mais vers qui porter l’espoir d’un lendemain qui ne sera bafoué d’aucun sacrifice? j’ai traversé les temps qui m’ont été donnés, et il ne me reste plus qu’à fuir au travers du prochain moment. mais à cet instant, au nu de mes sentiments, je pleure avec la mer, qui ne cesse de couvrir les rochers des années passées de ses flots d’amertume et des regrets d’existence qui ne seront sans doute, jamais oubliés ni éffacés tant que les gens m’accuseront d’exister. et je suis triste en sentant les vents d’émois caresser ma peau fanée, et je tais les vents d’effrois passant au travers de ma vie. le bonheur est chanté, l’espoir est dansé mais je ne sais plus que me taire. et je pleure les cris qui étouffent ma gorge, et je pleure tant la douleur me trahit. mais je garde ma haine, jusqu’à ce que la mort nous sépare. MEA CULPA